Fès – Mars 2010
Anas a 20 ans. Il nous accompagne dans les allées du cimetière juif du quartier du Mellah. Il dit la jeunesse marocaine, le manque de travail – parfois un jour ou deux par mois, c’est tout – la crise en Europe, « la faillite de l’unesco », les citadelles spa japonaises – imprenables- aux portes du désert.
Il dit « ici l’avenir pour les jeunes c’est… » mais il ne parvient pas à trouver le mot en français. Alors il nous montre avec ses mains.
Un tunnel. Une porte étroite.