Paris, 10 mars 2012
Je suis retournée rue Caillé…
En un an, la rue s’est recontruite. Rue vide et fantôme que surveillent les géants de pierres neuves. Même le coiffeur – seule âme qui vive – est devenu moderne. J’ai l’étrange impression, bien plus qu’il y a sept ans – du temps des rats et des becs de cygnes – de traverser un champ de ruines. Blues du Nord.
Rue Caillé 2005: L’inconfort de la modernité
Rue Caillé 2009: Sur les décombres de la classe ouvrière
Rue Caillé 2011: La ville liftée