20 décembre 2009 – Rue Caillé – Paris 18
Ce matin, je suis retournée rue Caillé. De l’Hôtel du Progrès, il ne me reste que la photo de Monsieur F. « pour me souvenir ».
Un peu plus loin, rue du département, plus personne ne sera jamais solidaire avec les sans papiers… plus personne ne sera jamais illégal: de charmantes résidences, « où rien ne dépasse, où tout sent l’uniformité à plein nez et le pouvoir d’achat » ont remplacé les immeubles insalubres.
Dans la cour d’un de ces petits paradis, placardé en lettres rouges: « Jeux interdits ». Et les enfants des classes moyennes se playstationnent dans leurs salons. Chacun pour soi.